jeudi 8 juin 2017

Jour 42 O Outeiro - Santiago 17kms

Je pars ce matin avec un pincement au cœur.
En effet, j'ai pris la décision de finir mon périple à Santiago. Cette idée me trottait dans la tête depuis Ourense. Après 1000 kilomètres depuis mon départ de Séville, je sens que mon corps ne suit plus.
Je ne regrette rien car ce fut une magnifique expérience. J'en garderai des souvenirs inoubliables.
Mon périple a été éprouvant. Bien plus que lors de ma progression sur le Camino Francés en 2015.
J'ai rencontré de nombreux passages très difficiles et techniques. Une somme incalculable de gués à franchir et des montées-descentes parfois très rudes.
Les conditions météorologiques, bien souvent défavorables, m'ont forcées à prendre la route de nombreuses fois en raison de la quantité de boue sur les chemins. Il m'est arrivé d'en avoir jusqu'au genoux!
Sur la dernière partie du chemin, sur le Camino Mozarabe, les dénivelés cumulés sont très importants. Les descentes et les montées se suivent sans discontinuer.
De nombreux pèlerins que j'ai croisé m'ont félicité car ils sont peu nombreux à emprunter ce tracé
Je suis fier de mon parcours et encore une fois je ne regrette pas ma décision.
Il faut que cela reste un plaisir et je peux vous dire que je suis comblé.
Quelle émotion en arrivant à Santiago.


Désolé de ne pas vous agrémenter ce post de photos mais je garde pour moi cette dernière étape symbolique.

Je voudrais remercier toutes les personnes qui m'ont soutenues durant ce périple.
Je ne citerai personne pour ne pas en oublier...
Si, une sans qui tout cela n'aurait pas été possible : ma femme.
Merci Libuše.

Jour 41 A Laxe - O Outeiro 31 kms

Un beau soleil m'accompagne ce matin avec des températures fraîches, comme depuis quelques jours.
C'est une belle journée qui s'annonce!
J'emprunte la route jusqu'à Bandeira, soit environ 13 kms, car certains passages sont déconseillés avec le chariot et je ne tiens pas à me retrouver en galère...
Je reste très vigilant car la circulation est dense.
Arrivé à Bandeira, je récupère le Camino Mozarabe. Le chemin est très praticable et très agréable.
Je chemine sur de petits sentiers ou au milieu de forêts.
Je marche seul aujourd'hui, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps. C'est agréable, je me remémore mon périple au départ de Séville. De très bons souvenirs, certains moins bons...
Avant d'arrivé à Ponte Ulla, je m'engage sur une grosse descente pierreuse qui me fait souffrir.
Naturellement, après la descente, je me retrouve avec quasiment la même montée pour arriver à O Outeiro mon gîte pour la nuit.
Je suis bien content d'arriver après une grosse étape sous le soleil...
A très vite!


mardi 6 juin 2017

Jour 40 Cea - A Laxe 35kms

Je suis parti ce matin pour effectuer une petite étape de Cea jusqu'à Castro, soit environs 14kms.
Malheureusement il a plu toute la nuit et le chemin est boueux au possible...
Je décide donc de prendre la route, comme bien souvent lors de ce périple, pour arriver à Castro avant 10h du matin!
Je décide de poursuivre pour ne pas rester dans ce village toute une journée à me morfondre.
Je reste sur la route et franchi un premier col, celui de San Martiño qui culmine à un peu plus de 800m d'altitude.
Le temps est à nouveau au beau fixe malgré un vent glacial.
Je franchi un second col, celui de Santo Domingo qui culmine à exactement 700m puis la route ne cesse de descendre pour me conduire à Lalín où je fais escale dans un bar pour y chercher des renseignements. Je cherche une auberge pour la nuit et, par chance, le patron parle français et m'indique le chemin après m'avoir offert un café et des gâteaux.
Ce fut une grosse journée mais je ne suis pas si éreinté.
Je ne suis pas mécontent non plus d'avoir pu boucler deux étapes en une seule fois.
Bonne nuit


lundi 5 juin 2017

Jour 39 Ourense - Cea 23 kms

Un ciel bleu et limpide m'accompagne ce matin dès mon départ d'Orense mais, comme depuis quelques jours, ce beau temps s'accompagne d'un vent frais et puissant.
Une fois n'est pas coutume, j'ai réussi à m'extirper assez rapidement de la ville.
J'ai trop vite oublié qu'Orense se situe dans une cuvette et donc que le chemin grimpe très rapidement... L'ascension est rude et pas que pour moi. De nombreux cyclistes mettent pied à terre pour grimper cette côte infernale. Ça me rassure, je ne suis pas seul à en baver...
Arrivé au sommet de la montée, la vue est superbe sur Orense et ses environs.












Le reste de l'étape est très agréable. Je chemine presque toute la journée dans des forêts verdoyantes.

























Pour clore cette belle journée, je termine bien évidemment, comme depuis quelques jours, par une bonne grosse montée pierreuse.
Au moins je suis heureux d'arriver!
A demain.